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Les Instruments

Les instruments à systèmes

Le Cornet à pistons

C’est peut-être parce que le cornet est le plus petit des cuivres traditionnels. Cela dit, une chose est très claire : c’est l’instrument le plus joué parmi les cuivres. Après tout, environ 30 pour cent d’entre eux utilisent cet instrument populaire en laiton. Le cornet possède un son relativement lyrique, velouté et rond et s’intègre harmonieusement dans une section de cuivres. Une distinction est faite entre le cornet en mi bémol plus petit et le cornet en si bémol plus grand. Dans les aigus le cornet atteint ses limites naturelles. De nombreux musiciens pensent qu’il est plus difficile à jouer en raison de la cuvette de l’embouchure en forme de V, habituellement plus profonde.

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La trompette

La trompette, proche parent du cornet, possède cependant une réponse légèrement différente de ce dernier, mais la tessiture reste identique. La trompette est plus longue et délivre un son plus brillant, plus présent et plus clair. C’est pour cette seule raison qu’il se propage plus loin et se prédestine en tant que soliste dans la section. Et quand il s’agit de volume, la trompette est beaucoup plus dominante. Les notes se « verrouillent » moins facilement qu’avec un cornet, ce qui facilite le jeu des passages jazzy et « sales ».

Le Bugle

Un autre parent de cette grande famille est le bugle. Sujet de débat, le style de jeu est, pour certain donc, le même que pour la trompette ou le cornet. La différence la plus importante est l’embouchure. Une embouchure de bugle avec un alésage intérieur relativement grand conduit à une consommation d’air et une entrée d’air plus élevé.  Cette caractéristique est donc censée laisser le son vibrer plus facilement et offrir un son plus rond avec moins d’effort.

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Saxhorn alto

Le saxhorn alto dit la pichotte, est un camarade plutôt bon enfant ; pour des raisons de caractère, il ne se joue pas au premier plan. Il s’agit plutôt d’un instrument d’accompagnement typique au son délicieux. Son pavillon est dirigé vers le haut, sa tessiture est médium / grave et il n’est pas très à l’aise dans les tons aigus. Le saxhorn alto est une véritable et puissante source d’harmonie et agit comme un liant entre tous les instruments de la section.

L’Euphonium

Une octave plus basse que la trompette et une octave plus haute que le tuba sonne l’euphonium. Une embouchure spéciale est nécessaire pour cet instrument, plus profonde et plus conique. La différence la plus importante par rapport aux autres cuivres est la mécanique de l’euphonium. Selon le modèle, quatre à cinq valves sont utilisées au lieu de trois. La mécanique est entièrement compensée, cel qui signifie que l’intonation est très bonne et que les notes sont bien différenciées.

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Le Trombone a coulisse

Un instrument typique de la section des cuivres; on dit généralement que c’est l’instrument le plus simple de la famille. Les notes ne sont pas définies par un piston, mais par la coulisse. Et cela permet non seulement de produire les notes « étirées » typiques, mais aussi ses nuances bien propres. Outre la maîtrise de la respiration et de l’approche, la précision de l’intonation via la coulisse est l’une des exigences les plus importantes.

Ordonnances

Le Tuba/Sousaphone

Le tuba est comparable à la basse et sa particularité est la façon dont il est joué : il dispose de trois à six pistons et d’un alésage particulièrement large. Il est joué par l’intermédiaire d’une embouchure profonde et autant dire que les instrumentistes doivent avoir une bonne technique de respiration. Il existe de nombreux types de tuba, du tuba de fanfare au sousaphone en passant par le tuba contrebasse dont la longueur totale du tube peut atteindre 580 cm. Presque six mètres de cuivre dans les mains !

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Les instruments d'ordonnances

Le Clairon

Le clairon traditionnel français en si bémol a été inventé en 1822 par le fabriquant Antoine Courtois à partir d’un modèle de bugle anglais ; il en conserve sa perce conique. D'abord instrument d'ordonnance de l'infanterie, il fut adopté en 1823 par les musiques militaires. Le clairon ne possède aucun mécanisme (clef, piston ou coulisse), c’est un instrument dont les sons sont les harmoniques naturels de la note fondamentale si bémol. Pour produire différentes notes, l’instrumentiste travaille sur le souffle et la tension des muscles des lèvres.

La Trompette de cavalerie

Comme le tambour, la trompette est un des plus anciens instruments qui ait servi pour les signaux militaires, les traces écrites les plus anciennes en attestant remontent au début du XVIIème. Cependant la première organisation de fanfares dans la cavalerie semble dater du premier Empire et y inclure cette trompette ; elle n’avait pas encore sa forme actuelle. La trompette de cavalerie a la taille et l'aspect d'une trompette classique dépourvue de pistons, mais son tube est plus long. Elle ne possède aucun mécanisme (clef, piston ou coulisse), c’est un instrument dont les sons sont les harmoniques naturels de la note fondamentale mi bémol. Du fait de sa perce cylindrique, son timbre est plus brillant que celui du clairon.

Le Cor naturel

Le cor, dont toutes sortes de conques ou autres cornes d'animaux sont à l’origine, était essentiellement développé en vénerie pour l’usage de codes de
communication entre chasseurs.
Il fut intégré aux fanfares de cavalerie pour la parade et non l’ordonnance. C’est un long tube cylindro-conique enroulé sur lui-même qui ne possède aucun mécanisme (clef, piston ou coulisse). Les sons qu’il produit sont les harmoniques naturels de la note fondamentale mi bémol.

Le clairon basse

Le clairon-basse est l’homologue du clairon mais une octave plus bas.

La Trompette Basse

Le trompette basse est l’homologue de la trompette de cavalerie mais une octave plus bas.

Photos : Copyright@MichelTijou
Site Internet : Copyright@ecoledemusiqueduMaysurevre

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